En trente ans, la finance est devenue toute-puissante. Pas un jour sans connaître les mouvements du FTSE ou du NASDAQ, pas une semaine sans analyse du change, pas un mois sans fermeture d’usine, pas un an sans inquiétude sur la dette publique, pas une décennie sans une crise financière. Le bilan macroéconomique de nos économies occidentales est peu glorieux : une croissance molle, des investissements atones, un chômage endémique, des inégalités croissantes. Le constat est sans appel : les politiques libérales ont déréglementé la finance, et la banque, qui accompagnait autrefois l’industrie dans ses investissements à long terme, lui fait aujourd’hui obstacle. La créativité des financiers s’est substituée à celle des entrepreneurs. Il est urgent de remettre la finance à sa place : ce n’est pas à l’économie d’obéir à la finance, mais à la finance de servir l’économie. Un ouvrage qui décrypte trente ans de financiarisation de l’économie, propose un examen détaillé de l’articulation entreprise/ finance et avance des propositions – analysées et commentées par Michel Aglietta – pour mieux penser l’économie réelle.
It is fiercely debated when exactly the growth set off and what the drivers of Indian growth were. Scott Alexander summarises some of the recent literature on this question, demonstrating that not only the liberalisation policies of the 90s might be the driver of the take-off, but potentially public investments, political developments or cultural shifts.
L'article de Carmen Guy présente les textes pionniers de l'analyse économique des crises. L'autrice montre que l’étude des crises économiques a nécessité dès le début une approche interdisciplinaire, intégrant dans un premier temps l’histoire et la statistique et ensuite la sociologie.